Le bon petit déj servi nous réconcilie avec ce homestay un peu miteux. Au menu, la banane dans tous ses états : nature, frite, en papillote dans sa feuille. On apporte notre propre variante : le toast choco-banane !
Tant qu’à faire une halte à Jatiluwih, autant profiter de ses panoramas dans le peu de temps que l’on a devant nous avant de poursuivre. On se réveille donc à 6h pour voir le lever du soleil sur les rizières. Imaginez un peu : l’aube qui dévoile lentement les milliers de terrasses inondées avec dans le lointain, le soleil qui se lève derrière les montagnes. Le ciel s’enflamme et se reflète dans l’eau des rizières dans un calme absolu… Un moment qui restera certainement gravé dans nos mémoires.
Trêve de poésie, le bitume nous appelle. Avant de rendre la caisse, on a le temps de faire un crochet par deux temples situés en bord de mer au sud de Bali qui comptent parmi les plus vénérés par les habitants et les plus visités par les touristes. Quelques photos prises sur la route.
Celui de Tanah Lot est particulièrement touristique mais on comprend pourquoi tellement il est scénique. On vous laisse juger.
Le Pura Uluwatu, tout au bout de la péninsule de Bukit, nous a un peu moins emballés malgré sa position au sommet d’une falaise qui tombe à pic dans la mer. Peut-être faudrait-il un peu plus de temps pour profiter du parc autour et jouer avec les singes qui y vivent. Or on doit déposer la voiture dans deux heures et on espère pouvoir enchaîner directement avec un vol pour Mataram sur Lombok.
En arrivant près de l’aéroport, bardaf c’est l’embardée ! Un flic posté judicieusement après un feu de signalisation nous demande de nous ranger. “Permis international, svp” ! OK, on l’a. “Vous avez grillé un feu” ! Gloups. “Euuhhh, on sait pas trop m’sieur l’agent, on suivait la voiture de devant et les indications du GPS et puis, le stress, l’avion (imaginaire) qui décolle dans une heure et tout ça…”. Sur ce, il essaie de nous faire cracher une amende de 100 dollars ! “Ah non, pas possible ça, c’est beaucoup trop, d’ailleurs on n’a plus d’argent”. Là, il nous menace de dresser un procès verbal si on ne paie pas. Heureusement, on avait lu dans le guide le “tarif officiel” pour ce genre de gugusse en uniforme qui s’amuse à extorquer les touristes. On lui propose 50.000 rupiahs (4 euros), à prendre ou à laisser. Il essaie encore de nous intimider (“combien dans votre portefeuille” ?) mais voyant qu’on ne cèdera pas, il finit par laisser tomber et prendre ce qu’on lui donne. Pas cool mais bon, ça fait partie du trip et puis, on s’en sort bien au final. Juste un petit goût amer au fond de la bouche mais qui ne doit en rien changer la bonne impression qu’on a eu de la population locale rencontrée jusqu’ici. Le pire, c’est que le feu, on est sûr de l’avoir passé… au vert ! ;-)
Après les routes post apocalyptiques qu’on lui a fait subir au cours de ces dix jours, notre 4X4 fait de plus en plus de bruits bizarres. Aussi, on est bien soulagé que la remise à l’agence de location à l’aéroport se soit déroulée sans problème. On a juste le temps d’aller voir au terminal des vols domestiques s’il reste encore de places pour l’avion de 17h vers Mataram. Là, on doit déchanter car c’est full. Tant pis, on réserve un ticket pour le lendemain.
On doit donc trouver un logement pas trop loin pour ce soir. Les plages de Kuta et Legian à quelques kilomètres d’ici nous tendent les bras. L’occasion de découvrir une tout autre facette de Bali…
1 commentaire:
Belle aventure, dites donc ! :-)
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