Olympic Peninsula, entre forêt, océan et montagne

Maintenant qu'on a notre voiture de location, c'est parti pour un tour d'une semaine sur Olympic Peninsula, dont la majeure partie est classée comme parc national. Notre point d'entrée sur la péninsule se fait via les environs d'Olympia, où nous passons la nuit dans la maison de Sandra (encore un bon plan Airbnb), dans une ambiance très Wisteria Lane. 


Le lendemain, cap sur Lake Quinault pour passer nos deux premières nuits sous tente au Falls Creek Campground. On essaie de trouver un emplacement sans trop de moustiques mais ça semble peine perdue ici. C'est l'occasion de tester tout le matos acheté à Seattle. Tout fonctionne et on s'en sort plutôt bien pour cette première expérience. Tente montée en dix minutes... et sans engueulade ! ;-)

Le lac est sympa, entouré de forêts, avec des plages par-ci, par-là. 


On se fait une petite rando tranquilou (grossesse oblige) dans les environs. Dans cette forêt humide, les arbres sont juste énormes. On a la chance d'observer une jeune chouette à 30 mètres de nous avec les jumelles. Pour se remettre de nos efforts, un peu de farniente au bord de la Quinault River. Pas un chat à l'horizon, c'est le pied. 

Bon, le camping c'est sympa mais ça fait mal au dos et puis, dans ceux gérés par la parc national, il n'y a pas de douches. Après deux jours, on se dirige donc vers Forks pour dormir sur un vrai matelas dans un motel et se laver. En route, on longe la superbe côte du Pacifique. Ce sont des kilomètres de plages sauvages à perte de vue. Ici, après des jours de soleil, on change d'ambiance avec un ciel complètement bouché. 

La poétiquement nommée "Beach n°3" où des Latinos semblent avoir réinventé la pêche miraculeuse. Ils n'ont qu'à placer leurs filets dans les vagues au bord de la plage pour attraper des kilos de sardines. 



Plus fréquentée mais tout aussi splendide dans le brouillard, Ruby Beach. Idéale pour se faire un bon pique-nique. 


C'est cette région, avec ses brumes, ses forêts inquiétantes et sa tribu indienne des Quileutes, qui a inspiré la saga Twilight. À Forks, la ville du coin, ils en ont fait un vrai business avec tours guidés, souvenirs et tout le toutim. Bon, on n'en a trop rien à battre, surtout qu'on a beaucoup mieux à faire aujourd'hui : c'est la finale de la Coupe du Monde ! Après le match, direction Lake Crescent pour se rafraîchir avec un petit tour en canoë sur ce magnifique lac de montagne. Quelle couleur ! Le bleu profond de cette eau est juste indescriptible. 


Après le frais, le chaud pour cette fin de journée. On monte jusqu'au sources d'eau chaude de Sol Duc, situées un peu plus haut dans la montagne. Bon, ce n'est pas Mondorf ni Spa mais ça fait quand même du bien...


Aujourd'hui, on va tenter notre première expérience de "backcountry backpacking", c'est-à-dire randonner et passer la nuit en camping sauvage en pleine nature. Avant de se lancer, il faut obtenir un permis au centre des visiteurs d'Olympic NP. Comme on a déjà vu la forêt et la côte, on aimerait bien attaquer la partie montagneuse du parc. Sur les conseils de la gentille ranger, on choisit le secteur de Hurricane Ridge. L'idée, c'est de marcher pas trop longtemps et de se trouver un coin sympa pour passer la nuit avant de rentrer le lendemain. Il faut tout emporter avec nous, tente, matelas, sacs de couchage, vêtements, réchaud, popotes, nourriture, eau. On est aussi obligés de prendre une "bear canister", une sorte de boîte pour stocker la nourriture et la protéger des animaux, en particulier des ours, qui vivent dans la région. De quoi être rassuré... ;-)


Le temps est superbe, comme depuis le début du voyage, et les paysages sont grandioses. Les fleurs sont magnifiques dans ces prairies d'altitude.




On croise beaucoup de marmottes et aussi quelques énormes Mountain Goats.Mais toujours pas d'ours. 



Après avoir trouvé notre endroit, on monte la tente pour bivouaquer. Au menu du soir, macaroni au fromage lyophilisés. On reçoit la visite d'un jeune cerf qui déambule autour de la tente et près de nous avant de repartir. Après, on a droit à un magnifique coucher de soleil. On est seul au monde, c'est parfait (en dehors des moustiques évidemment). 





La nuit se passe dans le calme le plus complet. Pas de visite d'animaux pendant notre sommeil. Au matin, je fais un petit tour, jumelles en main, pour essayer de voir un ours. Et ma patience finit par payer, j'ai la chance d'en voir un sur un versant opposé qui cherche sa nourriture en marchant tranquillement. Des petits moments qui font plaisir. C'est l'heure de redescendre de notre montagne. Au final, on est bien content de cette expérience qui nous a donné un petit goût de l'aventure en autonomie au grand air. 

Pour terminer notre tour de la péninsule le lendemain, on fait encore une balade au Dungeness Wildlife Refuge, une réserve naturelle au bord de la Salish Sea. 



Puis on visite quelques heures la belle petite ville de Port Townsend, à l'ambiance victorienne relax, d'où un ferry nous emmènera vers la suite de notre voyage...

 

Seattle, the Emerald City

Seattle, the Emerald City


On the road again ! Après le sud-ouest en 2008, nous voilà de retour aux States mais dans le nord-ouest cette fois. C'est parti pour cinq semaines d'American way of life. 

Welcome to USA. 


Enfin, welcome, c'est vite dit. Les procédures de contrôle tout au long du voyage sont de plus en plus pénibles. Avant, les formalités, c'était à l'arrivée. Maintenant, ça commence déjà avant l'embarquement (à Düsseldorf dans notre cas). On a bien passé 45 minutes au comptoir d'American Airlines, rien que pour enregistrer les bagages ! Et pourquoi ceci, et pourquoi cela, depuis combien de temps vous possédez ce bagage, où et quand avez-vous acheté votre iPad... Et le top du top, c'est quand on te sort d'une file de 200 personnes pour un scan corporel juste avant de rentrer dans l'avion, alors qu'on est déjà passé au contrôle classique. De quoi entamer ton voyage dans les meilleures conditions, quoi.

Bref, on était content d'arriver à notre destination, Seattle. Et aussi de découvrir le chouette endroit ou on va loger les cinq prochains jours. Un studio chez l'habitant à recommander vraiment, trouvé à prix raisonnable via Airbnb. Merci à Diane, notre hôte pour son extrême gentillesse ! Et un peu de publicité pour son Little Urban Studio : https://fr.airbnb.com/rooms/3123041?s=d7-U


Seattle est surnommée la Ville Émeraude. Ça doit venir de sa situation en bordure d'eau, dans l'incroyable labyrinthe du Puget Sound. Un exemple ici à Discovery Park. 


On a surtout trouvé que c'était la Ville des Fous ! C'est hallucinant le nombre de chtarbés qu'on croise dans le centre ville. J'avais déjà lu qu'avec le système de soins de santé déficiant aux USA, il y avait pas mal de problème en termes de maladies mentales mais là, c'est presque effrayant. 

Un fou sur son banc. 


Le quartier historique de Pioneer Square est sympa, avec ses vieux bâtiments industriels. 


L'inévitable stade de football américain de l'équipe locale, les Seahawks de Seattle. 


En toile de fond, on aperçoit souvent la silouette du Mont Rainier qui domine la ville. 


Le grand classique, la fameuse tour Space Needle qui caractérise le skyline de Seattle. 




Notre attraction préférée de la ville : l'énormissime magasin REI, le paradis des amoureux du matos outdoor. On y a passé une demi-journée en tout.  :-)))



Et on ne s'est pas privé. La liste des courses était longue comme le bras : tente, matelas, réchaud, popote, bâtons de marche, bouffe lyophilisée...


Très sympa aussi, le quartier de Pike Place Market. Le gourmet qui ne trouve pas son bonheur ici...



Au final, comme on le savait déjà, les villes, ce n'est quand même pas trop notre truc. Vive la nature et les grands espaces à venir...

02/08/2013 : La Paz - Copacabana

Après une nuit sur le parking de l'aéroport, en route pour Copacabana, au bord du lac Titicaca.

Premières vues sur cet énorme lac, avec les sommets enneigés de la Cordillère Royale en toile de fond.



Pour passer de l'autre côté du détroit de Tiquina, il faut mettre le camion sur une barge. Même si on voit des bus entiers traverser comme ça, on n'est quand même pas très à l'aise. Au final, hormis la traditionnelle discussion sur le prix avec le capitaine, ça se passe sans problème.




Le soir tombe sur le Titicaca et c'est dans le noir qu'on arrive à Copacabana. Pas évident de trouver une chambre d'hôtel car on apprend que la ville est en fête pour une semaine et que les gens viennent de toute la région pour y assister...