10/07/2011 : Ubud

On attaque la journée par une balade dans les environs d’Ubud indiquée dans le Lonely. Sauf que, comme hier pour le trajet en voiture, c’est pas vraiment de la tarte pour s’orienter. A un moment, pris d’un sérieux doute sur notre position, nous demandons de l’aide à un brave gars qui passait sur une mobylette. Et là, comme par miracle, de simple passant qu’il était, il se transforme en “Super Guide” ! “Leave your book in your bag, what I will show you is not in the Lonely Planet” qu’il nous dit dans un anglais assez bon mais à la prononciation approximative (les “f” deviennent notamment des “p”, pas toujours facile à suivre donc). Et ni une ni deux, il nous emmène par des petits chemins à travers les magnifiques rizières qui entourent la ville.

C’est absolument splendide et même s’il fait plutôt couvert et qu’il tombe une fine pluie, on est sous le charme de ces paysage dominés par le vert, découpés en terrasses inondées comme autant de miroirs et emprunts d’une grande sérénité. Notre guide improvisé nous abreuve de commentaires exaltés sur la culture du riz, la gastronomie locale (on le voit encore baver en nous vantant les délices d’un cochon rôti à la peau bien croustillante), sur la vie des gens ici et les trucs intéressants à voir dans le coin.




Il nous fait également découvrir la Sungai Ayung Valley, un autre endroit enchanteur.




On apprendra plus tard que c’est en fait devenu son vrai “métier” de guider les touristes trouvés au hasard, après avoir perdu sa place de cuistot suite à la faillite du resto de son patron après le fameux attentat de 2003. Pour nous, la situation est tout de même un peu étrange car au départ on lui avait juste demandé un renseignement et au final, on aura crapahuté 5h avec lui ! Du coup, on se doute assez vite que tout ça ne sera pas gratuit… C’est vrai, il nous aura un peu forcé la main mais on ne le regrettera pas du tout car on n’aurait jamais fait un si beau tour sans lui. On lui dit donc “matur sukseme” (merci en dialecte balinais).
Histoire de se remettre de cette marche, on décide de se faire plaisir en s’offrant un petit massage des pieds. Un peu hard tout de même le massage mais on en sort avec une vraie sensation de détente.



Au soir, on se régale dans un resto bien sympa. Faut dire qu’ici, il n’y a que l’embarras du choix. Ubud, c’est vraiment l’endroit idéal pour passer du bon temps. Pour moi, ce sera canard fumé cuit dans de petits lingots en feuille de bananier. Mmmmmmmhhhh…

1 commentaire:

Papa a dit…

Tout d'abord, merci beaucoup pour vos voeux d'anniversaire!!! Quant au voyage, ça commence bien apparemment : fatigue, brûlure d'estomac et de bouche, conduite à gauche, arnaque de guide....Non, je rigole!!! Tout cela fera de merveilleux souvenirs à raconter. Profitez-en bien, mais prudence malgré tout.

Papa