Bon, c’est pas tout ça mais demain soir, on doit déjà remettre notre brave petit 4X4 à l’aéroport de Denpasar. Il est donc temps de redescendre vers le sud, surtout que le programme de la journée est chargé. Sur le chemin, on a prévu de passer par Munduk située sur les hauteurs de la côte Nord et ensuite, si on a le temps, par Jatiluwih encore un peu plus bas.
On gardera un excellent souvenir de la région de Munduk réputée pour ses randonnées vers les nombreuses chutes d’eau qui parsèment les colines escarpées couvertes d’une végétation dense. Alors qu’on pensait ne faire que passer et voir vite fait une petite chute, on se retrouve embarqué dans une bonne marche de 2h avec de solides dénivelés. Les chutes ici sont nettement plus spectaculaires qu’à Gitgit et l’environnement plus sauvage.
Dans cette zone montagneuse, on a l’impression que tout pousse : bananes, agrumes, légumes mais aussi des cultures précieuses comme la vanille, la noix de muscade, le cacao et surtout le café dont les plantations courent la région. On peut notamment y trouver le fameux “coffee luak”, réputé pour être le plus cher du monde… car il a été ingurgité par une civette et ensuite expulsé de façon naturelle (si vous voyez ce qu’on veut dire). Dans son panier, ce petit vieux en a pour une fortune de crottes de civette café ! On a profité de toutes ces richesses pour faire quelques emplettes à ramener en cadeau qui feront du bien aux papilles...
L’heure avance et on doit reprendre la route pour Jatiluwih et ses rizières connues pour être parmi les plus belles de Bali. Pour y arriver, il faut emprunter une belle petite route secondaire qui s’enfonce dans la campagne. Comme toujours dans ces cas-là, cela prend plus de temps que prévu.
On va devoir laisser tomber notre idée de poursuivre encore plus au sud pour se rapprocher de Denpasar car le jour décline furieusement et qu’il se met à tomber des cordes. Pas facile d’improviser une halte dans ce coin peu développé question tourisme et où les panneaux d’indication sont distribués parcimonieusement. On finit par trouver une adresse au rapport qualité-propreté-prix des plus douteux mais bon, on n’a pas trop le choix vu que c’est le seul hébergement abordable à des kilomètres. A la nuit tombée, on mange en bordure des rizières au son des croassements des grenouilles qu’on entend par centaines.
2 commentaires:
Aaah Munduk!
Ma Lolotte, tu as l'air en pleine forme!
Bravo, les photos sont merveilleuses, vous pourriez en faire votre métier. Je vous verrais bien parcourant le monde en savourant les spécialités locales(n'est-ce-pas, Pierre?)
De ce côté de la Terre, rien à déclarer si ce n'est qu'on attend votre retour avec impatience, biz à vous deux.
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