Avant de s'aventurer dans le Salar, il faut passer par tout un cérémonial de préparatifs pour la camion : lavar, gressar y fumigar ! Autrement dit, laver, graisser et vaporiser à l'huile, tout ça pour protéger les parties basses du camion contre la corrosion du sel. Le temps de procéder et de faire le plein d'eau et d'essence et l'après-midi est déjà bien avancé. Tant pis, on se lance quand même sur la piste vers Colchani qui est la porte d'entrée du Salar.
Ça y est, on fait nos premiers tours de roue sur l'immense étendue de sel d'un blanc éclatant et parfaitement plate. À l'entrée, des travailleurs grattent la surface pour rassembler le sel en tas en forme de cône avant de l'emporter par camion.
On pousse un peu plus loin jusqu'à un petit hôtel de sel très basique qui surgit au milieu de nulle part. Pas moyen de dormir ici.
On doit donc retourner sur nos pas jusqu'aux hôtels de sel (nettement) plus chics qui se trouvent en bordure du Salar. On opte pour le Cristal Samaña. Vu le prix plutôt salé des chambres (138 dollars la double), il n'y a que Romy et moi qui dormiront ici et Mum restera avec les autres dans le camion. L'expérience en vaut quand même la peine car cet hôtel est vraiment incroyable : sol formé d'une épaisse couche de sel (on a l'impression de marcher sur du sable blanc), murs en briques de sel, lit aussi, sculptures en sel un peu partout. C'est pas tous les jours qu'on voit ça. Et cerise sur le gâteau, il y a un chauffage dans la chambre, une couette en duvet sur le lit et une vraie douche bien chaude ! Bref, on en a pour son argent.
Une bouteille de champ' pour fêter les retrouvailles et les anniversaires en retard ! Et une soirée au coin du feu, sur un canapé... en sel évidemment.
Mur en briques de sel et sculptures.
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