Journal de bord, le 4 avril de l'An de grâce deux Mil douze

La pluie est tombée une bonne partie de la journée aujourd'hui et surtout ce matin... cinq minutes après qu'on aie enfourché nos vélos pour faire une balade dans le parc naturel De Weerribben. Après quelques kilomètres, on est déjà trempé jusqu'aux chaussettes. Faut dire qu'on les porte aux mains en guise de moufles improvisées... L'endroit est très sympa mais ça caille vraiment trop. On a même droit à de la grêle. Un raccourci nous permet d'éviter les 23 km initialement prévus et d'aller nous réchauffer au bateau. Ce coin mériterait d'être revu sous le soleil.

Pendant notre absence, le mécano est venu remplacer la pièce défectueuse mais quand on arrive, il appelle pour dire que c'est en fait l'hélice de l'étrave qui ne fonctionne plus. Seule solution pour réparer, sortir le bateau de l'eau ! Ou continuer sans, comme on le fait depuis deux jours. Pas vraiment le choix puisqu'on n'a pas envie de perdre encore des heures avec ça.

On largue donc les amarres en début d'après-midi pour Giethoorn, la Venise hollandaise. Ça nous fait une toute petite étape de même pas deux heures. D'abord un point carte comme chaque jour pour préparer l'itinéraire. Ensuite, navigation sans histoire de même que l'arrivée au port à Giethoorn. Accostage nickel chrome, c'est qu'on commence à avoir la main !

À peine débarqué, on retente le coup du vélo mais sans pluie cette fois pour faire un premier repérage des lieux. Assurément plus touristique ici même si c'est encore fort calme en ce tout début de saison. On y croise même quelques Japonais. Faut dire que c'est hyper charmant mais on approfondira demain sous le soleil puisqu'on nous annonce une amélioration du côté de la météo.

Au menu ce soir, champignons à la façon du commandant Cousteau !

1 commentaire:

viviane a dit…

Vous avez fière allure et je suis fière de vous!Le coup des chaussettes, c'est vraiment pas mal!Bisous aux loups de mer, à bientôt.