Grande première pour ces vacances de Pâques : nous avons loué un bateau pour faire une escapade d'une semaine sur les lacs et canaux de la Frise, dans le nord des Pays-Bas.
Ce samedi matin, nous quittons Bruxelles de bonne heure pour aller prendre possession de notre vaisseau au port De Welle à Heerenveen. N'a-t-il pas fière allure le Hertog ?
L'avitaillement fait, nous sommes prêts pour les instructions... in het Nederlands zeker ! Le type commence par quelques notions générales de navigation, puis on passe aux explications sur l'immense carte qui servira à tracer notre route pour la semaine. Alors, une carte fluviale, c'est comme une carte routière mais avec dix fois plus d'indications dessus ! Mais bon, le plus important finalement, c'est de surveiller la profondeur des voies d'eau et la hauteur des ponts.
Allez, il est temps de monter à bord pour nous expliquer le fonctionnement du bateau. Bon, pour allumer le moteur, pousser la manette, tirer le bitougnot, tourner la clé, appuyer deux fois sur le bidule, arrêter de respirer... et ça y est, ça démarre ! Ça va, vous avez retenu ? Il y a aussi tous les nœuds pour arrimer le bateau : attacher la corde au truc, la passer dans le machin, faire trois fois le tour du bidule... En quinze minutes on emmagasine un max d'infos. Trop...
Maintenant en route pour quelques rudiments de pilotage et surtout pour apprendre la manœuvre cruciale : accoster. Pas évident, surtout avec le vent qui souffle à fond. En tout, "l'instruction" aura duré moins d'une heure. Autant dire pas assez et on ne se sent pas super à l'aise quand le gars nous lance un "bonne chance et à dans une semaine". On se lance tout de même puisqu'on est venu pour ça. Advienne que pourra ! Diriger le bateau sur un canal s'avère finalement plutôt facile.
On profite du premier ponton qui se pointe pour s'exercer à l'accostage... et se taper nos premières frayeurs. Après trois tentatives ratées et avoir failli perdre Romy sur le rivage car elle n'arrivait presque plus à remonter à bord, on abandonne en espérant trouver un endroit plus facile ailleurs. Il y a vraiment trop de vent ici et ça complique vachement les choses. On poursuit vers le petit port d'Akkrum où on parvient tant bien que mal à s'arrêter et à arrimer notre coquille de noix. Il y a un peu d'énervement dans l'air avec le stress mais on en a vu d'autres. Une balade au village pour se changer les idées et faire quelques emplettes. On a bien mérité notre apéro après toutes ces émotions ! Notre première soirée à bord nous réconcilie avec le bateau : un bon vol-au-vent, un épisode de Game Of Thrones, puis dodo.
1 commentaire:
Aïe! Là, ça me donne une petite frayeur!Respire, Viviane, respire...ça y est, ça va mieux.
Je fais appel à une armada (c'est bien trouvé, hein!) d'anges gardiens pour veiller sur mes deux casse-cou: ça me rassure.
En attendant, je vois que le métier rentre et je sais que ça ira mieux dans quelques jours: vous maîtriserez l'animal!
N'en profitez pas pour nous inventer un tour du monde en voilier (vous en êtes capables, si, si)
Profitez bien de ce périple et n'oubliez pas de rentrer, vous nous manquez, biz,biz à bientôt.
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