Journal de bord, le 3 avril de l'An de grâce deux Mil douze

Ce matin, malgré une nuit complète de branchement sur le courant, le moteur d'étrave ne fonctionne toujours pas. Ce n'est donc pas un problème de batterie. Un coup de fil au loueur et il envoie un mécano. Après deux bonnes heures d'investigations, le verdict tombe : helemaal kapot ! Faut remplacer toute la pièce. Tant pis, on a déjà perdu une matinée, on ne va pas attendre la pièce de rechange ici. On naviguera encore sans aujourd'hui et il viendra la remplacer demain à notre prochaine étape.

C'est donc parti pour trois bonnes heures de navigation pour rejoindre Ossenzijl. Sur notre chemin, on débouche sur le Tjeukemeer. Le soleil pointe son nez et il n'y a pas un pet de vent. Pas un bateau non plus sur cet immense lac à part nous. On se laisse dériver quelques minutes moteur à l'arrêt, histoire de faire une pause thé et de profiter de la beauté de l'endroit.

Le stress remonte d'un cran au passage de notre première écluse. Heureusement, le dénivelé ne fait que 40 cm et donc on en est vite ressorti... dans un style moyennement académique toutefois.

On se trouve une place pour notre escale à la plutôt chique Contessa Marina. C'est la première fois qu'on rentre vraiment à l'intérieur d'un port avec des emplacements côte à côte comme sur le parking d'un supermarché. On y va donc molo. Finalement, on s'en sort très bien et le Hertog vient se garer en douceur à côté des gros yachts qui mouillent ici.

Au soir, on s'offre un resto, le seul ouvert dans ce bled. Pas terrible du tout. En revenant au port, la grille est fermée et c'est la que je me souviens de la feuille avec le code d'accès que le havenmeester m'avait donnée plus tôt... et qui est restée dans le bateau ! Je pensais que c'était pour entrer dans les sanitaires la nuit. On a dû se la joueur cambrioleur et escalader la clôture barbelée...

Avant de dormir, on profite de la connexion wifi pour poster quelques news sur le blog.

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