29/07/2011 : Gili Trawangan

Ca y est le  jour J est arrivé, on va enfin aller plonger dans la grande bleue ! On a rendez-vous à 8h au club pour préparer notre matériel rigoureusement vérifié par nos soins. Tout semble opérationnel et c’est ceinture de lest à la main qu’on embarque à bord d’un des beaux bateaux de Manta Dive.

Petit briefing sur le pont avec nos collègues et instructeurs : informations sur le site de plongée et rappel des consignes de sécurité.

On enfile ensuite nos combinaisons et tout notre matériel qui pèse une tonne sur le dos. Un bon crachat dans les masques (non c’est pas dégueu, c’est comme ça qu’on les nettoie) et on est prêt pour le “buddy check”, l’ultime vérification avant de se mettre à l’eau avec la phrase devenue incontournable pour nous, ”Bruce Willis ruins all films”. En gros, ça donne :

• Bruce = boyency = flottabilité : vérifier son gilet
  
• Willis = weight belt = ceinture de lest : bien équilibrée autour du bassin et ne gênant pas le gilet
  
• Ruins = releases = attaches : fermées et bien ajustées
  
• All = air : aiguille du manomètre à 200 bars, vérification des 2 détendeurs
  
• Films = final : palmes et masque OK, feeling OK

Même si dans notre cas, les remous du bateau commencent à nous rendre franchement malades on se dit qu’on est prêt à faire le backflip. Eh oui, comme le bateau est relativement petit, la mise à l’eau se fait en basculant en arrière. A la James Bond, quoi ! Plongeon réussi pour tous les deux, on peut maintenant entamer notre lente descente vers les profondeurs.
Ce matin, pour notre première sortie, on plonge sur le site de Manta Point. Pour l’instant, on est limité à 12m de profondeur. C’est déjà suffisant pour profiter du spectacle : tortues, murènes, clown fish, trigger fish, angel fish, bat fish, trumpet fish, lion fish, scorpion fish, porcupine fish, box fish, puffer fish… Vous en voulez encore ?  ;-) Rien de bien gros mais une belle variété de poissons et de coraux.

Grâce aux cours suivis en piscine, on se rend compte que l’on peut gérer nous même notre flottabilité dans l’eau simplement avec notre respiration. C’est un vrai plaisir que de ne plus racler les fonds et de ne plus être dépendant de l’instructeur pour se mouvoir avec aisance dans ce gigantesque aquarium.
A peine le temps de dîner (soit dit en passant, on a trouvé un super coin où manger de la bonne cuisine locale et pour vraiment pas cher en plus) et nous voilà de nouveau en train de checker notre matériel et de remonter à bord, direction Hans Reef pour notre deuxième plongée de la journée. Ce qui est vraiment cool sur ce site, c’est qu’il y a un fort courant et qu’il suffit de s’y engouffrer et puis de se laisser porter. On se croirait sur un tapis roulant, y a plus qu’a regarder défiler le paysage ( ou plutôt le merysage (feinte de Romy, je décline toute responsabilité !)). Le clou de cette plongée, c’est une énorme patate de corail en forme de cône de plusieurs mètres de haut. Il y a des centaines de poissons qui tournent autour, et quand on regarde vers la surface, c’est vraiment magnifique.
Seul point négatif pour Romy : refaire les exercices de remplissage du masque, perte du masque et du détendeur dans la mer. Mais finalement l’examen pratique est réussi. Remontée sans encombre en faisant bien le palier de sécurité de 3 minutes à 5 mètres que nous respectons scrupuleusement. On a pas envie de se choper des bulles d’azote sous la peau ou un autre problème d’embolie pulmonaire ! A la surface, on parvient même à enlever notre gilet à la surface de l’eau et à chevaucher notre bombonne d’air comme de vrais cavaliers.
Retour au club pour remplir notre carnet de plongée (temps passé sous l’eau, profondeur, visibilité, répertorier ce que l’on a observé grâce au manuel de la faune dans les récifs, planifier les plongées suivantes en utilisant les tables… Comme des pros on vous dit !!!