Grosse journée de route avec pour objectif de se rapprocher le plus possible de La Paz, à plus de 400 bornes d'ici. Arrêt à Cochabamba pour retirer des bolivianos car tout le monde est à sec. Pas simple de trouver un distributeur où nos cartes de banque fonctionnent. Après plusieurs essais, seules les cartes Visa semblent être acceptées. Pour moi c'est bernique avec mes Master Card et Maestro. Quand je pense au prix que ça me coûte...
On doit aussi faire le plein mais malgré les dizaines de pompes qu'on croise, impossible d'en trouver une qui accepte de nous donner une petite ristourne sur le prix extranjeros (3 fois le prix local tout de même), quand on ne refuse carrément pas de nous servir. On espère trouver des gens plus conciliants plus loin sur le chemin, dans des plus petites villes. En attendant, on s'arrête sur le bord de la route pour verser le jerrycan de secours dans le réservoir.
Toujours pas de pompe en vue et la jauge est de nouveau dans le rouge. Ay caramba ! Cette fois, on teste le siphon que Benoît avait acheté pour transvaser du carburant du réservoir annexe (qui sert pour le chauffage et le générateur) vers le principal. C'est fou comme ce bête accessoire en plastique fonctionne bien. Nous voilà repartis jusqu'à la prochaine station. On finit par en trouver une où on veut bien nous servir au prix local. Ensuite, Benoît roule au finish jusqu'à La Paz. De nuit, il faut vraiment faire super attention car même à cette heure tardive, il y a encore plein de circulation à l'entrée de la ville. On passe la nuit dans le camion sur le parking de l'aéroport.
Au final, cette route de Cochabamba à La Paz aura été extrêmement longue et lente, surtout au début dans la partie plus montagneuse où il y a de longues files de camions qui se forment dans les montées.